Les Amis de l'Avenue du Château à Meudon

Travaux d'autrefois

Dans les décennies qui suivirent la 2ème guerre mondiale, la voûte des arbres devint dangereuse et les arbres furent élagués à plusieurs reprises, selon les méthodes regrettables de l'époque dont les arbres gardent les traces aujourd'hui(voir photos ci-dessous).
L'Avenue en 1946
Les traces de l'élagage des années 1970
L'Avenue avant les travaux Stationnement avant les travaux

Ce qui a été réalisé en 1972-1974
Plantation en 1973Après le classement au titre des Monuments Historiques en 1972 du Domaine national de Meudon, et donc de l'Avenue du Château, la restauration de l'Avenue était nécessaire: allées érodées par les eaux pluviales, pelouses entièrement dégradées, stationnement anarchique: le collecteur principal fut remplacé, les contre-allées furent redressées et couvertes d'un revêtement de béton désactivé, les emplacements de parking aménagés avec des plaques de béton-evergreen, l'éclairage remplacé et 73 nouveaux tilleuls furent plantés pour remplacer les sujets manquants. L'Avenue retrouva alors son aspect majestueux tout en s'adaptant aux besoins de la vie moderne.

1972 abattage et élagage    Inauguration en 1975

Ce qui a été réalisé en 1986

Replantation de tilleuls agés de 60 ans en 1986    En 1986, suite à une pollution accidentelle,
   15 tilleuls agés de 60 ans, provenant d'une
   route nationale du Val de Marne, furent
   replantés à l'aide d'un engin spécial venu
   d'Allemagne.

Replantation de tilleuls agés de 60 ans en 1986


Dans la presse, en août 1972

CLASSEE monument historique l'avenue du Château est propriété de l'Etat. Elle fait partie du domaine de l'Observatoire. Malheureusement, depuis de nombreuses années, ce fleuron de la commune se dégrade. Les parties vertes disparaissent, le stationnement des véhicules est anarchique et les promeneurs, outre le danger que présentent pour eux certains arbres, y pataugent lamentablement par temps pluvieux.

Après différentes démarches, un projet présenté par la municipalité et ·le Comité de sauvegarde des sites vient d'être accepté par le ministre des Affaires culturelles.
Il concerne l'allée centrale qui sera réparée sur sa largeur actuelle; les tilleuls, dont 73 seront plantés pour remplacer ceux qui devront être abattus; et le tapis vert qui sera réensemencé. Des réseaux de drainage des eaux, d'éclairage et d'arrosage seront créés.
Entre la ligne d'arbres; les contre-allées seront aménagées de façon à faciliter les promenades et aussi l'accès des voitures et des camions de livraison aux riverains. Pour la sécurité des piétons, ces voies seront fractionnées au moyen de bornes. Evidemment chaque tronçon sera mis en communication avec l'allée centrale par un passage suffisamment large pour permettre aux poids lourds de manœuvrer.
Les voitures de tourisme se gareront perpendi- culairement aux murs des propriétés, entre les arbres. Les zones de stationnement seront revêtues de dalles béton-gazon de manière à conserver l'aspect vert du tapis.
Un chemin "piétons" sera tracé de chaque côté de la chaussée centrale et se prolongera vers chaque carrefour. Des appareils d'éclairage seront disposés tous les 36 mètres.

Après ces descriptions rassurantes on peut se demander qui financera?
L'Administration des monuments historiques pour l'essentiel, et en particulier pour les parkings de la partie haute de l'avenue qui seront surtout utilisés par les visiteurs de la Terrasse. Mais pour accélérer le processus de cette restauration dont on parle depuis plus de six ans, la municipalité a accepté une participation de l'ordre de 10 % du montant des travaux. Théoriquement ces derniers devraient commen- cer vers la fin du mois et se terminer dans 'le courant de l'été prochain.
Les services de police et la municipalité veille- ront strictement au bon ordre du stationnement et de la circulation.

Avouez qu'il serait inadmissible de voir ces réalisations rapidement détériorées et ce site magnifique dégradé par la négligence de quelques-uns.
                                      Guy BEAUJOINT